Le 26 April 2024
Volume 42, Numéro 5
AFEAS

Afeas de St-Jean-Vianney

Ce mois-ci, j'ai hésité à écrire un article, est-ce par démotivation? Peut-être.

Pour qu'une association soit vivante, il faut de la constance, de la stabilité et du respect. Quand je parle d'association, je mentionne autant la FADOQ, les Chevaliers de Colomb, la Vie D'Ici, etc. Les bénévoles donnent du temps, font des erreurs parfois mais ce n'est certainement pas par mauvaise volonté. Ce qui est important c'est de se parler, corriger ce qu'il y a à améliorer. Les efforts, les heures que les bénévoles donnent, c'est souvent vu différemment de l'extérieur.

Il y a 10 ans, ma sœur Lise a insisté pour que je rejoigne l'Afeas avec elle afin de nous permettre de vivre des choses ensemble. Malheureu-sement, Lise a eu le diagnostic d'un cancer et elle nous a quittés un an après. J'ai hésité à continuer parce que j'étais déçue de ne pas avoir pu réaliser ce que ma sœur désirait: faire des choses ensemble. La vie bascule souvent sans qu'on ne s'y attende……

J'ai donc pris la décision de continuer à m'impliquer parce que les amitiés qui se sont créées avec toutes les membres m'ont aidée à passer cette épreuve. Je me suis engagée avec la présidente du moment, Rita Lévesque. Françoise Asselin et Anna Harvey ont été d'une très bonne écoute ainsi que bien d'autres personnes dans notre mouvement. Nous nous sommes impliquées également avec les jeunes de l'école Bois-Joli dans la composition de poèmes sur la violence faite aux aînés (tous ces poèmes ont été publiés dans le journal La Vie d'Ici); la récupération et décoration de Noël: cette activité a été faite dans 3 écoles: Bois-Joli, Notre-Dame-du-Sourire et Ste-Bernadette dans le cadre d'un projet entrepreneurial. Lire et faire lire (avec un groupe de parents), opération tendre la main, activité qui a été faite à l'école Bois-Joli avec tous les étudiants de l'école. Nous avons acheté le ruban et nous avions demandé aux enseignants d'écrire le nom de l'enfant avec un mot d'amour. Les rubans ont été placés sur un arbre que l'école avait fabriqué. C'est ce qu'on appelle du travail invisible.

En 2011, je deviens présidente. Ma principale préoccupation était de faire œuvre de mémoire auprès des jeunes de l'école Bois-Joli et Notre-Dame du Sourire, une belle expérience qui nous a permis en 2012, de gagner un prix provincial important, «le prix Azilda Marchand». Entrevues avec le Musée de la mémoire vivante de St-Jean Port-Joli. Le travail s'est fait de longue haleine durant toute l'année: recherche des personnes afin de recueillir des témoignages, visite des lieux (St-Jean-Vianney) pour le Musée, recevoir les personnes pendant 2 jours, coucher et repas.

Nous avons eu plusieurs conférences intéressantes, de la formation donnée par des animatrices régionales. Cours sur le montage des métiers par Anna Harvey et Rita Lévesque. Un atelier de réflexion a eu lieu le 7 octobre 2013. Les personnes ont donné leur opinion et nous croyons avoir respecté les demandes des membres.

En décembre 2013, après les élections, nous avons déménagé au centre Multiservice. Je ne sais pas si vous connaissez tout le mécanisme d'un métier, c'est quelque chose de déménager un métier par l'escalier du sous-sol de l'église mais, avec l'aide de plusieurs hommes, nous avons réussi à placer tous les métiers la journée même.

Le 13 décembre 2013, au centre Multiservice de Shipshaw, nous avons créé un conseil d'administration de 9 membres et je suis nommée à la présidence par les locataires du centre Multiservice. En plus de la présidence de l'afeas, je dois maintenant m'occuper de la gestion du centre.

J'ai accepté de faire un autre mandat comme présidente de l'Afeas mais pour la suite je suis en très grande réflexion.

Atelier de réflexion (mai 2016)

Je crois qu'aux 2 ou 3 ans, nous devons nous remettre en question sur nos objectifs et surtout sur notre rôle dans l'association mais aussi dans notre communauté.

La rencontre a été plus difficile pour moi puisque j'arrivais de Moncton pour un décès dans ma famille et il me manquait beaucoup de sommeil. Bien entendu une chance que je peux compter sur la compréhension de mes membres.

Des nouvelles venues, des nouvelles idées. Une de nos membres croit que toutes les personnes qui sont dans l'Afeas ont toutes des compétences et que chacune d'elles peut emmener une chose positive pour la bonne marche de notre association. Jamais je ne contredirai cette pensée.

Avec ma nouvelle équipe, nous comptabilise-rons toutes les demandes des membres pour la suite.

Les rencontres générationnelles ont été un des sujets qui est ressorti durant l'atelier.

Congrès

Les 22, 23 et 24 septembre, j'assisterai au 50ième congrès provincial qui aura lieu à Drummondville sous le thème «Se souvenir d'hier, pour aller plus loin».

Merci Julie Dufour de nous donner l'opportunité de participer à ce congrès, une occasion unique de se faire entendre.