Le 2 May 2024
Volume 42, Numéro 5
Les Chevaliers en «marches»(il n'y a pas de faute à «marches»
Saviez-vous Que...

Les Chevaliers en «marches»(il n'y a pas de faute à «marches»

Les Chevaliers en « marches » 

L'escalier de l'église St-Jean-Vianney, après 50 ans de loyaux services, n'en pouvait plus de se faire piétiner par le temps et tout un chacun. D'autant que le métal dont elle était constituée commençait vraiment à ressembler au vieux Pont de Québec tant l'oxydation «le rongeait». C'est alors, comme des anges venus du ciel, qu'une dizaine de chevaleresques bénévoles, chevalier de Colomb de surcroît, décidèrent d'apporter un remède de cheval à une situation qui aurait pu s'avérer dangereuse.

La seule solution envisageable: tout enlever et faire un nouvel escalier. Dans le groupe des bénévoles dont faisaient parti: Pierre Martel, Jean-Eudes Déry, Claude Laberge, Patrick Tremblay, Guy Tremblay, Alain Denis, Lorenzo Gravel, Alain Dallaire, Jean-Pierre Harvey, Denis Dallaire et Raymond-Marie Gagné, on pouvait facilement constater beaucoup de générosité et de sens communautaire mais aussi une palette sans pareille d'expérience, de savoir-faire et de talents. Les métiers de soudeur et de menuisiers ont été mis à contribution pour la dangereuse manœuvre d'enlever l'escalier de fer, qui malgré ses vieux os, pesait extrêmement lourd. Le couper, le soulever, l'embarquer pour le vieux fer furent des moments délicats. Puis comme la 2e photo l'indique, il fallait le refaire selon les normes de la construction. Cette fois c'est le bois traité qui fut choisi mais avec une surface de plastique très robuste et résistante aux intempéries. Les 4 000,00$ pour l'achat du matériel furent donnés par les Chevaliers de Colomb de Shipshaw. Le projet qui a duré 2 bonnes semaines fut réalisé à titre gracieux par le groupe. 

Un gros merci pour ce magnifique résultat et surtout pour l'exemple de générosité et de solidarité dont vous avez fait preuve. 

Un 18 trous qui n'a pas de prix (histoire vraie) 

Quelle plus belle destination pour des golfeurs amateurs québécois que de prendre une semaine de vacances à l'Ile-du-Prince-Édouard pour se gâter sur des terrains de golfs parmi les plus beaux au Canada ! C'est ainsi que David (nom fictif) décida de partir avec 7 de ses amis, direction Est, pour relaxer tout en pratiquant leur sport préféré. Avec armes et bagages, qu'ils empilèrent dans trois voitures différentes : deux autos électriques et une à moteur thermique, ils n'étaient pas peu fiers. C'était tout un branle-bas, avec une moyenne de 2.666 individus par voiture. Moi j'aurais pris le train ou l'autobus mais «que voulez-vous ?» comme disait Jean-Chrétien, on ne peut pas empêcher un cœur d'aimer.

Le voyage d'aller se passa super bien malgré ses 900 kilomètres. Quand on est jeune il n'y a pas de problème et en plus ils avaient le vent dans le dos. Tout se passa également très bien rendu là-bas. Golf la journée durant et qui plus est, le golf était au bord du golfe St-Laurent. Le gîte du passant où ils avaient fait escale était parfait. La veille du retour on chargea David d'aller brancher les voitures électriques. Il prit donc le jeu de clés de chacune des voitures pour ouvrir le port de charge. 

Le lendemain au petit matin (heure des Maritimes) David et 1.3 camarade partirent avec la voiture à essence. Les autres voulaient se mettre en marche plus tard. Ils roulèrent un bon 400 kilomètres avant la pause pipi, et le resto. En entrant dans le « snack », David met ses clés de voiture dans ses poches et découvre qu'il a gardé la clé d'une des 2 voitures électriques qu'il a fait recharger la veille. Il est d'abord devenu blanc puis a essayé par la suite toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il se risque donc à appeler à l'Ile-du-Prince-Édouard pour voir comment ça allait. Il n'a pas eu le temps de dire un traître mot, son répondant lui dit, à moitié étouffé, qu'il ne trouve plus ses clés d'auto. La gorge nouée et la langue sèche comme du papier sablé no 120, David avoue sa méprise. C'est moi qui les aies. Il rajoute: «vas t'en faire faire une autre chez Hyundai.» - La réponse : «es-tu fou ça coûte 1000,00$ à port les taxes et le pourboire.» La solution toute simple s'imposa d'elle-même. On va t'envoyer la clé par taxi. Ce qui fut dit fut fait. Coût 700$. 

Après des frissons et des grincements de dents, David arriva à la maison plus mort que vif. 

Morale de cette histoire : la clé du succès au golf comme en voiture, c'est de garder le contact avec le terrain. 

La question du jour :

Sort-on plus vieux d'un jour pluvieux ?

Rép. : Oui.