Le 21 novembre 2024
Volume 42, Numéro 9
Saviez-vous Que...

J'ai mon voyage...

Voeux

Pour l'année 2013: «Ce qu'il te manque, cherche-le dans ce que tu as». Et si tu oublies de lire le «Saviez-vous que…?» et que tu n'as plus le goût de rire, sache que «la tristesse est un mur élevé entre deux jardins».                                          
 (Khalil Gibran)
 
Résolutions
Beaucoup en prennent mais peu y parviennent.
Pourtant Philippe Geluck propose une méthode infaillible : le pile ou face.
Si c'est pile j'arrête de fumer.
  Si c'est face aussi.
Comme ça au moins je suis certain d'arrêter. 
 
...J'ai mon voyage…
Dans les numéros de novembre et décembre, nous avons suivi, non sans surprises, les pérégrinations de la petite famille de Patrick D'Amour, sa femme Denise et leur fils Jean Vincent partis en voyage de camping sauvage. Récap. D'abord prisonnier de leur auto sur un traversier trans-St-Laurent, le trio fut impliqué dans un accrochage au Nouveau- Brunswick puis, après avoir fui leur tente en pleine nuit d'orage, la virent quitter ses amarres et partir au vent. Rassurez-vous il n'y a pas de décès d'ici à la fin de cette saga; que des emmerdes.
 
Après une nécessaire période de séchage solaire, même si la chose les tentait moins, ils retentèrent au même endroit, Patrick voulant absolument remettre les ancrages dans les mêmes trous. Comme le beau temps semblait s'installer lui aussi, Jean-Vincent enfourcha ce qu'il lui restait de son vélo après l'accident et fit plusieurs fois le tour du terrain de camping. Contrairement à la comète de Haley qui a une période orbitale de 70 ans, Jean-Vincent lui repassait aux 5 minutes, jusqu'à plus rien. Disparu. Après 20 minutes d'attente qui se transformaient en angoisse, l'alerte fut donnée. On cherche dans les bois, en arrière du camping, partout. Rien. Où pouvait bien être le jeune garçon de 8 ans? Puis soudain, au moment même où on s'apprêtait à peser sur le bouton de panique, voilà que J.V. se pointe avec un grand sourire. Harcelé de questions au point d'en perdre les pédales, J.V. un peu penaud avoua s'être simplement rendu visiter le village de Père Noël non loin de là. Bizarre.
 
Le lendemain les d'Amours mettent le cap sur le Québec. Ils s'arrêtent à Trois-Pistoles, un endroit où le coût de la vie n'a pas suivi l'inflation. Comme c'était leur dernière journée, ils louèrent une cabine, mais à l'ancienne, avec tout le confort du 18ième siècle. Heureusement jusque là, le voyage les avait endurcis.
 
Ils écourtèrent probablement leur nuit, puisqu'ils furent les premiers sur le stationnement d'embarquement du traversier Rivière-du-Loup/St-Siméon. Sur le bateau leur auto était directement en face de la porte de débarquement. Le retour se fit comme sur des roulottes, sauf pour le bateau évidemment.
 
Parvenus enfin à Saguenay, nos amis respiraient d'aise et étaient vraiment contents d'être revenus sains et saufs. Toutefois en passant devant la base de Bagotville, en bruit soudain les ramena sur le plancher des vaches. Ce n'était pas un F-8 qui avait décollé mais le support à vélo qui avait rendu l'âme dans un bruit sinistre en se délestant de sa charge. Les 3 vélos gisaient au milieu de la route. Sans doute le « rack à vélo » avait-il été affaibli lors de l'accident au Nouveau-Brunswick. Patrick récupéra les 3 vélos tordus, démembrés, crevés. Lui-même crevé après toutes ces épreuves aurait bien eu besoin d'un peu de potion magique pour se refaire un peu.
 
Un point positif, le kayak s'en est sorti miraculeusement sans encombre.
 
La source de Shipshaw
Elle ne coule. 
À quand le mea culpa? (Mais a coule pas en français)
On connaît le problème de la source
mais pas la source du problème.