Saviez-vous que...
Quoi de mieux qu'une bonne vieille anecdote d'été pour se réchauffer en plein mois de janvier.
Ça tourne mal
La scène se passe chez Jacques Desmeules et Line sa conjointe, tous deux de fiers résidents de la Route Bouleaux.
- Line : Jacques, il fait trop beau, ce soir on mange dehors. On va décoller le « Charcoal » (poêle à charbon de bois)
- Jacques : Avant je vais le nettoyer à la grandeur.
Notre ami se lance donc dans l'aventure avec entrain et un vieux tournevis étoile. Ça va pour les vis qui baignent dans le gras de cuisson, mais pour les petites solitaires rouillées, le tournevis s'est vite avéré un instrument de torture trahissant à l'évidence son âge vénérable.
Qu'à cela ne tienne, Jacques n'allait pas rendre si facilement les armes. Il fonça donc à St-Ambroise et revient avec un tournevis étoile dernier cri. Aux grands maux les grands remèdes. Ainsi l'ouvrage fut complété en un tournemain. C'est donc fier de son œuvre que notre ami alluma le poêle pour les grillades.
À un moment, Line sortit sur le patio et constata : « Chéri, ça sent le plastic en étoile ! »
Jacques, après s'être gonflé d'une forte inhalation s'écria à son tour : « T'a raison ça sent le plastic en torvis. » Finalement il alluma : « Mon tournevis « neu », boute ciarge ! Il était flambant neuf. »
En fait il était dorénavant plus flambant que neuf. Ne restait que le « frame ».
Morale de cette histoire : Il est encore heureux que notre ami n'ait pas choisi le métier de chirurgien.
Deniaiseries
Avant les fêtes, alors que nous roulons vers la ville pour fin de magasinage, Rolande me dit qu'elle doit acheter des nappes de plastic pour le centre multiservice. Je voudrais des nappes qui restent sur les tables.
En rentrant chez Pneu Canadien (Canadian Tire) je tombe face à face avec Claire Martel qui nous accueille avec le sourire.
- Claire : Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous aujourd'hui ?
- Denys : T'aurais pas ça des nappes en plastic qui vissent ?
Claire me connaissant ne se déconcerte pas: «malheureusement nous n'avons que des nappes à rivets, velcro ou clous à finir». On appelle ça se faire river le clou.
Rolande ne trouvant ce qu'elle cherchait décida donc d'aller voir au Dolorama.
- Rolande : les nappes de plastic c'est dans quelle rangée ?
- Préposée : Celle des assiettes. Ne les trouvant pas je reviens vers la demoiselle.
- Denys : Se peut-il que vos nappes soient phréatiques, on a de la misère à les trouver ?
La préposée manifestant une certaine ouverture, resta bouche bée.
L'autre jour j'arrive chez ma petite fille Alyce (11 ans) avec mes nouveaux gants de laine.
- Alyce : Hé, grand-papa, tes gants sont comme moi .
- Denys : Mes gants sont plutôt comme les tiens, pas comme toi .
- Alyce : O.K. Tes gants sont pareils comme les miens .
- Denys : On ne dit pas ça « pareil comme . On doit dire ils sont pareils aux miens ou encore ils sont comme les miens .
- Alyce : J'ai compris grand-papa. On ne doit pas dire « pareil comme » parce que pareil c'est pareil comme comme.
Le 30 décembre dernier, c'était le jour de l'anniversaire de mon frère Régis : 64 ans bien sonnés. C'est cette journée-là que j'ai compris qu'on arrivait à 64 ans dans le même ordre qu'on est né.
Entre Noël et le jour de l'an,
Ma fille Lisa passera 5 jours chez ses beaux-parents à Rimouski. Comme elle ne peut amener avec la famille son chien Rufus, un lévrier italien particulièrement explosif, elle a donc décidé de nous le confier. Il adore venir chez nous.
Voici un échange de courriel facebook entre ma fille et Rolande à ce sujet.
- Lisa : Voici la face de Rufus lorsque je lui explique qu'il ne viendra pas avec nous à Rimouski .
- Rolande : Rufus de répondre : Je m'en fous-tu moi. Je me fais garder par Mamie!