Le 21 novembre 2024
Volume 42, Numéro 9
Saviez-vous Que...

Les voyages forment la jeunesse

Nadine Boily, de l'équipe de la Vie d'Ici, est massothérapeute et comme elle aime être à la fine pointe de son art, elle n'en manque pas une pour parfaire ses connaissances et exceller dans son domaine.

Ayant été mise au parfum d'un congrès dans la région de Montréal, elle décide donc de s'y rendre avec 2 copines : Marie-Claude et Karine.

Nadine demeure presque complètement au bout de la route Desmeules, sur le bord de la rivière Shipshaw et à la limite des vastes champs de la ferme Tresy.Vers la fin, la route est si étroite que 2 voitures en marche peuvent difficilement se rencontrer. Son amie Marie-Claude, qui était venue la chercher avec sa voiture a bien cru un moment qu'une fois sortie de la route Desmeules, il n'y aurait plus de problème pour se rendre à Montréal. Nos 3 comparses qui ont la parole et le rire faciles roulèrent sans problème jusqu'à Québec puis vers Trois-Rivières par la 40 Ouest. Parvenues dans ce qui fut autrefois la ville de Maurice Duplessis, nos congressistes firent comme tout le monde, c'est-à-dire prirent une sortie de la 40 devant mener vers Montréal. Comme la conversation était très animée et les temps morts rarissimes, Marie-Claude omit de prendre la bretelle devant les ramener sur l'autoroute 40 et le plus beau c'est qu'aucune des 3 amies ne s'en aperçut. Au bout d'une vingtaine de kilomètres de route, le chemin se faisait de plus en plus étroit. Soudain un panneau les fit sortir de leur léthargie : Floribelle 16 km, La Tuque 65 km, Iqaluit 3600 km. Nadine, qui était assise en arrière, en conclut avec beaucoup de sagesse qu'il fallait revenir sur leurs pas. Comment ici ne pas penser à ces nombreux « road trip » du cinéma américain qui ont tous de quoi nous faire lever le poil sur les bras. M'enfin après quelques errements on opta plutôt pour le G.P.S. qui méthodiquement les amena à leur destination finale. Au retour les filles avaient vraiment pris soin de programmer le G.P.S. pour un retour «pépère» à la maison. Malheureusement une légère erreur de «pitonnage» a fait que le G.P.S. devait indiquer le chemin le plus court et non le plus rapide

Après un certain temps de navigation correcte, elles furent soudainement éjectées de l'autoroute et contraintes à passer dans un chapelet de petits villages longeant la 138. Comme les routes de campagne sont moins rapides et souvent enneigées, elles décidèrent de reprendre le contrôle de leur vie. Fini le G.P.S.

Après avoir longuement espéré une jonction avec l'autoroute 40, elles en découvrirent une pendant un arrêt obligatoire.

Nadine : « c'est-tu la 40 Est ou Ouest qu'il faut prendre? »

Morale de cette histoire : Nadine est nettement meilleure en kayak sur la rivière Shipshaw qu'en bagnole, en hiver, que ce soit.

Deniaiserie

Un avant-midi de février dernier, alors que le « mercure » était paralysé autour de -30° Celsius, Rolande et moi nous nous engouffrons tout rond aux Galeries de Jonquière pour nous réchauffer un peu. Rolande file au Dollarama pendant que je m'installe avec un bon café chaud. Après quelques gorgées, on aurait dit que mes liquides biologiques s'étaient remis à circuler. Bientôt je compris qu'une visite aux toilettes serait la bienvenue. Les toilettes sont au bout d'un long corridor. Nous sommes trois à nous y diriger. Donc pas besoin de faire la queue comme avant la course des pichous. Silence total. J'opte pour les urinoirs. Nous sommes deux. L'autre est entré dans une des cabines.

-              Denys à haute voix :

                C'est plus dur à sortir avec toutes

                les épaisseurs à traverser.

-    Mon voisin reste silencieux

                mais ses épaules sautent.

-              L'autre dans la cabine rajoute : - y a le « fret » aussi qui complique la manœuvre.

La pognez-vous?