Le 27 July 2024
Volume 42, Numéro 6
Opinion

Le stage, le summum des études

Le mois dernier marquait pour moi la fin d'une belle aventure, celle de mon parcours en Arts et technologies des médias (ATM) en option journalisme, au Cégep de Jonquière. Certains d'entre vous qui s'informent par le biais des journaux Le Quotidien et le Progrès-Dimanche ont peut-être remarqué mon nom, suivi du mot stagiaire,  en haut de quelques articles.

 

Il s'agissait bel et bien de moi, en train de vivre ce qui s'apparentait au cours le plus important de ma technique, c'est-à-dire le stage en milieu de travail. Peut-être que vous serez aussi bientôt appelés à vivre cette expérience enrichissante, mais aussi déstabilisante.

 

Imaginez. Après trois ans à suivre des cours parfois ennuyeux et à réaliser des projets le plus souvent palpitants avec d'autres étudiants qui sont devenus presque une famille à force de les côtoyer tous les jours, vous vous retrouvez seul sur le marché du travail. Mais pas comme un employé à part entière. Ça se rapprocherait plutôt du petit nouveau qui doit faire ses preuves pour se faire accepter.

 

Heureusement, mon milieu avait l'habitude des stagiaires et sait bien les intégrer. On m'a fourni un poste de travail et présenté à mes collègues, qui ont été bien accueillants et qui n'hésitaient pas à répondre à mes questions, quand je n'arrivais pas à assimiler tout ce que m'arrivait.

 

En effet, bien que ma formation collégiale m'avait bien préparée à écrire des articles, trouver des sujets de nouvelles et effectuer des entrevues, je n'avais jamais été plongée dans un univers aussi frétillant d'activités, et ce constamment. Le cerveau est surexploité dans un nouvel environnement, alors qu'on veut bien paraître et livrer la marchandise. Malgré la fatigue qui se faisait parfois sentir, je crois m'être bien débrouillée.

 

Les stages sont vraiment une richesse dans une formation. Certains programmes en offrent plusieurs tout au long du parcours collégial. D'autres, comme les préuniversitaires, n'en comptent aucun, à moins qu'un étudiant débrouillard et volontaire prenne l'initiative de contacter une personne qui pratique le métier désiré. Ce sera rarement plus d'une journée, cependant.

 

Il est vrai que le stage peut sembler stressant, mais c'est sans aucun doute le meilleur moyen de vérifier que nous suivons la bonne voie et de nous dépasser. C'est le moment pour mettre en pratique toutes les compétences développées lentement, mais sûrement, au cégep. Même quand des problèmes pointent le bout de leur nez, il faut donc donner le meilleur de soi-même. Ainsi, il ressortira des bonnes choses sur la ligne d'arrivée. Qui sait, une lettre de référence ou un emploi d'été?