Épluchette et Hot Dog

Par Rolande Lavoie

Le Monday, 12 October 2015

Madame Blanche Brassard, présidente de la Fadoq ainsi que M. Jean-Eudes Déry, Grand Chevalier, tiennent à exprimer leur gratitude envers tous les bénévoles pour le travail accompli lors de la rencontre « blé d'inde et hot dog » qui a eu lieu le 29 août dernier et dont l'accueil a été irréprochable. L'atmosphère et l'animation ont également été à la hauteur pour le plus grand plaisir des participants à cette activité.

Nous allons certainement renouveler cette expérience l'an prochain. Au plaisir de vous revoir. Au nom de tous les membres des 2 associations, nous tenons à remercier Julie Dufour, conseillère municipale, pour la subvention accordée lors de cet événement ainsi qu'un remerciement à l'arrondissement Jonquière; votre soutien permet aux associations d'être plus présentes et plus efficaces. Un merci bien senti à M. Yves Gagné et sa femme Karine Tremblay, Dépanneur « Le Voisin » de Shipshaw, pour leur commandite qui fut très appréciée. Merci à P.E. Bergeron de Métro Jonquière ainsi qu'à M. Bradette de Mc Donald à Jonquière.

Corporation pour la sauvegarde et la valorisation du territoire de St-Jean-Vianney

Une rencontre avait lieu le 9 septembre 2015 afin de discuter sur l'avancement du projet de St-Jean-Vianney, projet qui a été déposé au mois d'avril 2015 par les membres rattachés à l'aspect historique du territoire. Madame Julie Dufour a informé les membres que l'organisme Euréko a reçu un montant de 40 000, 00$ de la municipalité pour commencer certains travaux dans le secteur de St-Jean-Vianney. Ceux-ci auront besoin de l'expertise de certains membres du comité afin de faire valoir tout ce qui touche l'histoire du village disparu. Je tiens à remercier Julie Dufour et les fonctionnaires de ville Saguenay pour leur implication dans ce dossier. Nous sommes conscients que cela prendra plusieurs années avant que les travaux soient complétés, mais les membres sont très heureux du développement jusqu'à maintenant. Un point important pour l'ensemble du comité, c'est d'arriver à établir la sécurité et la civilité dans tout le territoire de St-Jean-Vianney.

Durant cette réunion, un autre projet a été déposé, celui des « 45 ans de St-Jean-Vianney » qui s'intitule «SJV devoir de mémoire». Monsieur Bruno Simard, ancien résident de St-Jean-Vianney s'est posé la question « Qu'en est-il aujourd'hui dans la mémoire collective? »

Le 4 mai 2016, Bruno et des amis musiciens de St-Jean-Vianney vont nous présenter un spectacle dont les chansons ont été composées par certains membres du groupe, entre autres Jocelyn Boucher et Bruno Simard. Ce que j'ai entendu, à venir jusqu'à maintenant, m'a plu énormément et j'ai hâte que vous puissiez vivre cette rencontre qui se veut inoubliable.

« Pouvons-nous nous permettre de nous rappeler de la vie heureuse qui était le lot des familles de SJV? Nous le rappeler et le dire. La vie de ceux qui y vivaient mérite d'être célébrée. Curieusement sur une des rues les plus récentes, il y avait un grand nombre de jeunes musiciens. Rapidement ces nouveaux venus, arrivés depuis 1 à 3 ans, vont se regrouper pour former une nouvelle gagne tissée serrée : «La Tite-gagne de la rue Stanley». C'est à travers leur histoire que nous revisiterons en musique et en chansons le St-Jean-Vianney d'espoirs jusqu'à 1971». Bruno Simard (facebook : SJV Devoir de mémoire).

Historique de l'église de St-Jean-Vianney (rebondissement)

Lors ma dernière chronique sur St-Jean-Vianney, je faisais un exercice de mémoire sur un pan de l'histoire de ce petit village disparu.

J'évoquais la générosité des habitants qui, en 1935, lors de la construction de l'église, en pleine période de crise économique, avait donné temps et matériaux dans un élan de ferveur et de solidarité.

Cet épisode, que la plupart d'entre nous n'avons pas connu, évidemment, a pourtant ravivé des souvenirs pertinents chez 2 de nos ainés soit M. Dollard Harvey et sa sœur Anna, qui étaient enfants à cette époque.

En voici la teneur : tous deux se rappellent que leur père William Harvey avait offert gratuitement la moitié de son lot à bois pour la construction de l'église. Malheureusement, à la suite d'un été hyper pluvieux, (ça on peut le comprendre) il avait été impossible, avec les moyens de l'époque, de couper les arbres. C'est Thomas Gravel, dit grand Thomas, qui avait pris le relais et offert une partie de son lot à bois, à condition de couper celui de M. William Harvey pour compenser. Ce qui fut fait quand Dame Nature se fit plus collaboratrice.

La générosité existe encore aujourd'hui, mais il serait difficile d'imaginer qu'un tel scénario puisse se reproduire de nos jours. Merci à nos deux lecteurs émérites.