Depuis deux mois, je vous raconte mes petites pensées de voyageuse en Europe, de mon péché mignon pour les pâtisseries jusqu'aux spectaculaires montagnes, en passant par l'architecture et les espaces verts urbains. En voici encore quelques-unes, pour une dernière fois, puisqu'il faut bien savoir s'arrêter. (En plus, il paraît que sept est un chiffre chanceux !)
6. Le roi de la route
Vous trouvez qu'on n'est pas poli dans la région avec les marcheurs et les cyclistes, à comparer aux villes comme Québec ou Montréal? Je vous annonce que les standards de courtoisie sont relevés en Suisse. Même les vélos laissent passer les piétons lorsque vient le temps de traverser la rue. En fait, on dirait que dans ce pays, même la conscience de la population est passée à un niveau supérieur, question d'éducation peut-être. On fait tellement confiance aux citoyens que personne ne vérifie les tickets d'autobus à l'entrée (Il paraît qu'il y a des contrôleurs sporadiquement et que les malhonnêtes reçoivent des amendes très salées, mais quelqu'un m'a confié n'en avoir jamais croisé en sept ans de fréquentation quotidienne des transports en commun… De quoi donner de mauvaises idées aux touristes opportunistes !)
Fin de cette parenthèse sur ce pays modèle, où le taux de criminalité est d'ailleurs un des plus bas du monde. Si le piéton règne sur les routes, il n'est pas celui qui étonne le plus sur les voies des citées européennes, dont les pavés inégaux et la surpopulation accommodent mal les pneus des voitures. Un engin tout droit sorti de mon enfance faisait fureur chez plusieurs personnes de tout âge : la trottinette. Ce n'était pas puéril pour un sou (ou un centime !) d'utiliser ce moyen de transport sur les trottoirs de Paris ou dans les ruelles de Genève, question de se déplacer plus rapidement. Somme toute, c'est un choix assez logique. Moins encombrante qu'une bicyclette et plus maniable dans les petites artères grandement fréquentées, la trottinette reviendra peut-être aussi à la mode chez nous.
7. J'aime les oiseaux
Comme dans la chanson de Yann Perreau, j'adore les volatiles aux plumages colorés. Petite, je pouvais feuilleter les guides d'ornithologie des heures sans me lasser. Changer de continent, c'est comme voir une foule d'oiseaux qu'on ne connaît que sur papier s'envoler de leur page du livre pour prendre place dans des étendues d'eau et des cieux au climat plus favorable. S'exclamer comme un enfant en voyant un cygne, rire des yeux orange démoniaques d'un canard, trouver la version en noir et blanc d'un geai bleu… Je ne pourrai me passer de ce petit plaisir en voyage qu'est la découverte de nouvelles espèces, dans ce cas-ci à plumes, mais toutes celles vivantes en général aussi. À vous maintenant !