La tête ailleurs
La tête ailleurs
Même si l'hiver ne débute officiellement qu'en décembre, il aime bien s'étirer un bras dans l'automne et l'autre dans le printemps. Il prend ses aises avant de s'assoupir pour de bon. Ainsi fin octobre début novembre la météo aidant, nous entamons collectivement le traditionnel et parfois urgent besoin de pose des pneus d'hiver.
Dans ce laps de temps plutôt court et stressant, les garages et ateliers spécialisés sont chauffés à blanc, surtout s'il neige. C'est dans ce contexte que Dave, conjoint de ma fille Lisa, avait finalement pu se dégoter un rendez-vous pour le lendemain. Comme ils ont deux voitures, Lisa devait donc exceptionnellement prendre la Mazda et laisser le Patfinder à son mari qui, lui, irait au garage.
Mais ce matin-là, concentrée sur son travail à l'école et les mille tâches d'une maman, elle est partie comme toujours avec le Patfinder et ainsi permettre à Dave de rater son rendez-vous pour les pneus.
Le même soir elle m'appelle. On parle de choses et d'autres. À un moment je lui demande si elle a fait poser ses pneus d'hiver. Elle me raconte alors sa mésaventure de la journée et me dit qu'elle avait été distraite pas ses préoccupations journalières. Je lui réponds que ce n'est pas dramatique et que sûrement cet oubli était dû au fait qu'elle avait la tête ailleurs (tête "tire"). Excusez-là, je crois que c'est ma première blague bilingue.
Ici on vit de nos vis
Quand on doit aller chez YG Boulons à Chicoutimi, c'est souvent pour un écrou spécial ou un boulon hors norme. Le plus souvent ça coûte une bagatelle, en bas de 1 dollar. Émettre la facture coûte alors plus cher que l'objet lui-même.
La dernière fois que j'y ai mis les pieds, il y avait vraiment beaucoup de monde mais le service est personnalisé et très rapide. Arrivé au comptoir je demande alors au préposé pourquoi tous les clients semblent un peu bizarres. Ce dernier me répond simplement: "C'est parce qu'il leur manque tous une "bolt".
Et de 2 pour les "jokes" dans la langue de Shakespeare.