Shipshois à l'honneur
Martin St-Hilaire de la route Desmeules représente dignement sa profession et fait honneur à notre communauté. En effet, «au cours de la dernière année, il fut l'un des conseillers financiers au Groupe Cloutier ayant le plus de succès dans la région et s'est classé parmi les 50 meilleurs sur 1800 au Canada.»
Sûrement que sa gentillesse, sa compétence et son attachement à sa clientèle y sont pour beaucoup.
Félicitations Martin, c'est bien mérité. Tu es la preuve vivante que le succès repose d'abord sur des relations humaines de qualité.
Par la porte d'en arrière
Quelle merveilleuse façon de débuter l'année et d'échapper aux rigueurs de l'hiver que de se rendre dans les Caraïbes avec sa petite famille!
C'est ainsi qu'Éric, dynamique entrepreneur en peinture, ayant décidé de s'éloigner de ses pinceaux pour 10 jours, atterrit à Cuba. C'est un pays communiste certes, mais la seule dictature dont nos joyeux lurons eurent connaissance, ce fut celle du soleil mur à mur, des plages spectaculaires et de la dolce vita d'un tout inclus.
Chanceux: pas d'ouragan en vue, pas de tremblement de terre de 7,5 (il se pointera quelques semaines plus tard), pas d'anicroche avec les cubains qui sont très gentils : le bonheur total quoi!
Pas chanceux : Au 9e jour de ce séjour au paradis, Éric se lia d'amitié, non pas avec un touriste mais avec la turista, une sorte de gastro qui vous vire à l'envers et qui vous purge par tous les orifices.
Chanceux : Comme Éric est en forme, fait du sport et mène une bonne vie, ce passage obligé fut de courte durée. Revenu à la maison quelques jours plus tard, un peu affaibli physiquement mais ragaillardi psychologiquement, il oublia vite cet envahissement intempestif et fut rapidement sur le piton.
Pas chanceux : Tout allait bien pour Éric qui avait repris le travail, mais voilà qu'un certain soir, en entrant de l'ouvrage, il fut frappé par la vague déferlante d'un gros mal de tête, lancinant et pénible comme on dit. Ce travail de sape le poursuivit jusque tard dans la nuit, l'empêchant de dormir.
Chanceux : Une fois semi-réveillé, il mit tous ses espoirs dans les Tylénols. Il se leva donc dans l'obscurité pour ne pas réveiller son épouse et les enfants et se dirigea à tâtons, longeant les murs jusqu'à la pharmacie. Toujours dans l'obscurité mais familier avec les lieux, il s'empara d'une fiole de Tylénols et en avala 3 avec un peu d'eau.
Pas chanceux : Se déplaçant à pas de loup, il avait vite fait de réintégrer son plumard. Mais au bout de 5 petites minutes il dut se rendre au pas de course vers les toilettes, accablé cette fois par une diarrhée sévère. Elle le força à laisser tomber beaucoup de choses y compris, semble-t-il, son mal de tête. L'opération lit-toilettes-lit-toilettes se répéta dans l'urgence d'un va et vient sans répit, une bonne partie de la nuit. Le lendemain, comme on dit, il était vidé. Sa conjointe Christine, alertée par le trafic nocturne d'enfer et par la mine déconfite de son homme au p'tit matin, essayait tant bien que mal de trouver une logique dans les explications confuses d'Éric.
Soudain la lumière fut. Christine se rappela qu'il n'y avait plus de Tylénols dans la pharmacie. Son soupçon venait de résoudre l'énigme. Éric avait en effet avalé 3 pilules laxatives, croyant dans l'obscurité de la nuit, qu'il s'agissait de Tylénol, un analgésique qui s'avéra être plus « anal » que « gésique ». Si à quelque chose malheur est bon, une diarrhée peut rapidement éliminer une céphalée. Évidemment ce n'est pas à coût nul. Surtout pour un peintre qui aime en beurrer large. Excusez-là.
Organisation
Quand on passe sur le Boul. Mellon devant les installations de Rio Tinto, on voit tout de suite que c'est une grosse organisation et que tout est planifié. Ainsi j'ai remarqué que la fumée qui sort de toutes les cheminées s'en va exactement dans la même direction. C'est fort.