Advienne que pourra, au bout la fin y sera
En temps normal, voleurs, escrocs, arnaqueurs sont en mode attaque, quotidiennement, sans retenue et lancent à tout-va leurs filets dans le but de nous berner, de nous déposséder. Nos téléphones, ordinateurs, courriers même deviennent des outils puissants pour ceux qui exploitent, souvent avec beaucoup de ruse, notre naïveté ou notre bon cœur.
Comme la malhonnêteté perdure même en temps de pandémie, il devient plus facile de se faire avoir si on baisse la garde. C'est ainsi qu'il y a quelques semaines, une dame de Shipshaw que nous appelons Marlène (nom fictif) répond à un appel téléphonique. L'homme au bout du fil (sans fil) parle d'une voix hésitante et se prétend courtier d'assurances. Déjà à cran avec tout le contexte du virus, elle raccroche sèchement après un sonore : « Pas intéressée! » Au bout de 5 minutes, nouvel appel mais cette fois sur le cellulaire de son conjoint. Ce dernier prend le temps d'écouter le courtier d'assurances qui se confond en excuse et qui indique devoir vérifier certaines clauses pour le renouvellement du contrat. Après plusieurs questions d'usage, il demande si sa conjointe Marlène est toujours fumeuse. Très surpris de la question, il répond qu'elle n'a jamais fumé de sa vie et trouve bizarre cette question après 45 ans d'assurances.
D'ailleurs rien sur le contrat n'indiquait que Marlène était une adepte du tabac. - «Je veux que vous corrigiez cette anomalie». - «On vérifie et on va ajuster la prime en conséquence». Mise devant ces faits, Marlène est furieuse. Quelle insulte, elle qui s'est toujours glorifiée de ne jamais avoir eu d'addiction pour la cigarette.
Quelques semaines passent et l'incident est «presque» oublié. Puis arrive dans le courrier une lettre de la compagnie d'assurances que Marlène a failli envoyer directement à la poubelle, encore piquée au vif par l'incurie de ses assureurs.
Mais, si à quelque chose malheur est bon, sa retenue devait être joliment récompensée. En effet, avec les regrets de la compagnie pour cette méprise qui avait duré 45 ans, un chèque de 2 000,00$ accompagnait l'envoi, en compensation rétroactive pour une surprime de plusieurs décennies.
On savait que ce n'était pas payant de fumer mais jusqu'à quel point savait-on que c'est payant de ne pas fumer?
Selon Michel Lauzière l'ironie se définit comme suit : « faire la file indienne pour s'acheter des cigarettes de contrebande ».
Méprises 1. 2. et 3.
- Durant une marche, je constatais que, sur un terrain, 2 arbres étaient morts. En y regardant de plus près, je vis qu'un des deux arbres étaient un poteau d'Hydro Québec. C'est vrai que côté branches…
- Toujours en déambulant, je notai dans une entrée 2 pickups stationnés l'un le nez vers la rue, l'autre le nez vers la maison.
- Rolande, t'aurais pas vu mon masque .......? (voir photo)
J'en tirai comme conclusion qu'on se servait de l'un pour avancer et de l'autre pour reculer. Ingénieux mais coûteux.