Nous sommes présentement en zone orange, en espérant que nous le demeurerons. Les femmes ont le droit de tisser « enfin »; un désir de plusieurs de nos membres finalement réalisé. Le plus important c'est toujours de respecter les consignes.
Le « Cyberharcèlement »
Le « cyberharcèlement » est un grand fléau de plus en plus courant sur Internet et nous savons qu'il peut y avoir des séquelles importantes et personne n'est à l'abri. Lise Courteau écrivait dans Femmes d'ici qu'il pouvait y avoir des conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles et financières très graves qui peuvent mener même au suicide.
Dernièrement, j'ai subi une forme de cyber attaque sur mon compte facebook; ça n'arrêtait pas et j'ai dû changer mon mot de passe tous les jours et parfois 2 fois par jour pendant presqu'un mois. J'avais peur de perdre tous mes contacts si j'ouvrais un autre compte. J'ai donc discuté avec mon gendre, Dave Bolduc, du problème que je vivais car je n'en pouvais plus; j'ai pensé même me retirer sur facebook complètement mais je me pénalisais. Dave m'a conseillé de ne pas fermer mon compte mais que j'avais seulement à me créer un autre compte sur gmail et changer mon nom d'utilisateur, ce que j'ai fait immédiatement et wow tout a été réglé, je n'ai rien perdu. Mon gendre trouve souvent des solutions pour m'aider dans d'autres situations, pour moi il est un vrai pro et je l'en remercie.
C'était mon histoire mais Madame Courteau dans «Femmes d'ici» nous précise quelques mesures à prendre pour éviter ces «cyberattaques» :
- - Utiliser une adresse électronique sans distinction de sexe;
- - Utiliser un mot de passe composé d'au moins douze caractères en s'assurant qu'il s'agit d'une combinaison de lettres minuscules et majuscules, de chiffres et de symboles. Les meilleurs mots de passe ne veulent rien dire et ne sont pas formés selon une séquence logique;
- - Changer régulièrement son mot de passe;
- - Ne jamais divulguer votre mot de passe à qui ce soit;
- - Ne jamais affronter, ni insulter qui que ce soit en participant à un groupe de discussion;
- - Ne pas répondre et ne pas répliquer à la «cyberintimidation». Les personnes qui s'y adonnent ont soif d'attention et le fait de leur répondre leur donne encore plus de pouvoir;
- - «Bloquer» la personne qui intimide ou harcèle. La plupart des réseaux et des systèmes de courriel fournissent des moyens d'empêcher que des utilisateurs aient accès à votre compte en les bloquant;
- - Il est très important de ne pas effacer les messages si ça devient un cas pour la police, bien entendu quand ça va trop loin.
Que ce soit du « cyberharcèlement », de la «cyberintimidation» ou de la «cyberdiscrimination», c'est de la « cyberviolence» et parce que la violence fait toujours mal à la victime elle-même ainsi qu'à ses proches : Assez, c'est assez, ensemble disons « non » à la violence.