Le 19 April 2024
Volume 42, Numéro 5
Surprise.... surprise
Saviez-vous Que...

Surprise.... surprise

L'été dernier, par une journée suffocante, Sébastien Jean se promène en voiture sur le boulevard Harvey à Jonquière. Ses 2 enfants roulent avec lui et profitent des fenêtres baissées pour se sécher le front et les aisselles. Notre conducteur est attentif à tout mais sur un mode relaxation. Comme conduire une auto demande une attention de tous les instants, surtout avec des ados à bord, Sébastien profite du bon temps mais ne perd jamais la route de vue. Sauf qu'à un moment, quelque chose lui chatouille la cuisse (il est en «short») et cela semble bouger. 

Un coup d'œil furtif le renseigne subitement sur cette caresse inattendue. Une énorme araignée de plusieurs centimètres le regarde de ses 8 yeux, bien agrippée sur son coussin chaud. Le sang de Sébastien ne fait qu'un tour et sa main a déjà quitté le volant pour repousser l'ennemi en même temps qu'un cri de mort emplit l'auto et sort les enfants de leur torpeur cellulaire. Malheureusement la phobie des octopodes de notre ami atteindra son paroxysme quand la bestiole, après un vol plané, lui tombe directement sur les pieds entre les orteils (il est nu-pieds). Commence alors une danse de Saint-Guy dont les spasmes et la cadence des mouvements de jambes vont soudainement se transmettent à l'auto toute entière qui, après moult slaloms et autres zigzags, s'immobilise sur l'accotement, heureusement sans plus de dégâts. 

Mais là ne s'arrête pas l'attaque. Sébastien a l'échine glacée, le cerveau en surchauffe et les poils hérissés sur les bras et les jambes. Une fois la course folle arrêtée, la question qui occupe toutes ses pensées» où est passé ce monstre? Sûrement encore dans la bagnole. La portière arrivée à une vitesse d'enfer au bout de ses gongs, notre ami, plus mort que vif, en sur- vigilance, gicle hors de l'habitacle. Son œil farouche et menaçant a tôt fait de balayer le tapis côté conducteur. 

Ce balayage laser eut tôt fait de repérer la bestiole, elle-même sans doute en état de choc, sur le tapis devant la pédale de frein. Dans un réflexe d'extermination incontrôlable Sébastien s'étire la jambe et écrabouillée la bibitte sans penser qu'il était nu-pieds. Dans le but d'en avoir le cœur net, il sort vite sa jambe de l'auto; mais dans un scénario digne d'Alfred Hitchcock, il ne voit plus l'octopode. L'œil étant plus vite que le pied, c'est en remettant celui-ci hors de la voiture et en le posant par terre, qu'il sentit une sorte de galette entre le gros orteil et son voisin. Dans son geste mortel mais réalisé sous le signe de l'urgence, l'araignée s'était aplatie sous son pied, passant soudain de vie à trépas mais aussi de 3 à 5 centimètres. Sébastien se tenant dorénavant sur une seule jambe et étant rendu au bout de ses ressources, pria son plus vieux de venir le sauver en arrachant de son pied ce qu'il restait de la «petite» intruse incrustée. La question que notre ami se pose encore et qui restera sans doute irrésolue» «d'où c'est qu'est sortie celle-là? Ça se peut pas une pareille arachnide au Saguenay». Un soupçon toutefois: il stationne sa voiture au travail, fenêtres entrouvertes sur les stationnements de Rio Tinto où il travaille. Ne pourrait-t-elle pas être australienne? Malheureusement l'autopsie s'est avérée impossible. Décidément, les bizarreries dans les automobiles ça fera. Après un python royal voilà qu'apparaît une araignée hors norme.

Comme disait Obélix: «Ils sont fous ces Romains». 

Espérant une accalmie bien méritée pour chacun de vous, chers lecteurs, je vous souhaitede «Joyeuses Fêtes».