Les débuts
En 1982, armée de la naïveté qui caractérise la jeunesse mais aussi de la volonté de réussir, l'équipe fondatrice du journal de Shipshaw comptait beaucoup sur les talents de :
- Rolande Lavoie: secrétariat et montage;
- Gary James: publicité, distribution, trésorerie;
- Jean-Marie-Perron: publicité, loisirs, chroniqueur;
- Aline Claveau: relationniste auprès des lecteurs;
- Denys Claveau: président et rédacteur en chef, photographie.
Dès le #2, notre journal était baptisé: La Vie d'Ici, suite à un concours. Un comité de sélection avait reçu 228 suggestions de nom et retenu la proposition de Jean-Claude Lévesque.
En tant que journal communautaire, nos pages ont toujours été ouvertes aux organismes, à la vie municipale, aux citoyens de Shipshaw. Dès les premiers battements de son cœur, la municipalité, les députés et les commerces ont adopté notre bébé. Au début, notre financement prenait sa source dans le soutien de la municipalité et aussi de la publicité. Les commerces locaux nous ont été très précieux et aussi très loyaux.
C'est en novembre 1984, que l'équipe du journal a planifié et réalisé sa toute 1ère campagne de financement populaire. Nos lecteurs, vous, nous aviez donné 2 439,00$, ce qui dépassait nos attentes. C'est Marcel Martel alors directeur de l'information et éditorialiste des Éditions du Réveil qui avait accepté la présidence d'honneur de ce début d'une véritable épopée. Nous avons passé dans toutes les maisons de Shipshaw pendant 36 ans. C'était de la folie mais une folie payante.
Le mode de distribution s'est toujours fait par la poste et à titre gracieux pour les lecteurs. Un merci bien spécial aux employés de Poste Canada pour leur indéfectible collaboration. En 40 ans, si on excepte les mois d'été, la Vie d'Ici n'a jamais manqué un seul mois de publication. On parle ici de bénévolat.
Comme notre journal était issu d'une volonté du conseil municipal, ce dernier a toujours eu une place prépondérante dans nos pages. C'est ainsi qu'en 40 ans nous avons vu passer 5 personnes à la mairie qui ont signé leur chronique:
Jean-Claude Lavoie: de nov.1982 à déc.1985
Réjean Bergeron: de janvier 1986 à fév. 2002
Jean-Tremblay: de mars 2002 à déc. 2014
Josée Néron: de déc. 2017 à sept. 2021
Julie Dufour: depuis déc. 2021……
Ajoutons également que trois conseillers successifs, représentants Shipshaw dans la grande ville, ont su informer les Shipshois: d'abord Fabien Hovington, puis Julie Dufour et depuis quelques mois Claude Bouchard.
5 maires, 3 conseillers et seulement 2 personnes à la présidence de la Vie d'Ici: Denys Claveau de nov.1982 à oct.1992 et Claire Duchesne de nov. 92 à aujourd'hui (30 ans). Je reviendrai sur cette extraordinaire longévité et générosité de Claire de même que sur les êtres magnifiques, exceptionnels qui ont animé l'équipe au cours de ces 40 ans.
QUELQUES ÉTRANGETÉS OU BIZARRERIES À PORPOS DU JOURNAL
- Le plus petit numéro: mai 1984: 6 pages
- Le plus volumineux: mars 2018: 24 pages
- Au début des textes me sont parfois parvenus écrits sur du papier essuie-mains qu'il fallait décoder, interpréter et réécrire à la main,
- Les appareils photo de l'époque utilisaient de la pellicule en bobine qu'il fallait acheter, puis faire développer au centre Japonais de la photo à Jonquière, puis inclure au montage,
- les 10 premières années, le montage des textes et photos se faisait à la main par collage ou autres.
- Il fallait apporter le tout à l'Improthèque de Jonquière.
- L'informatique en était encore à ses balbutiements et était à toutes fins pratiques inutilisable. On en était encore au FAX.
A suivre……
DENIAISERIES
En compagnie de Rolande, je stationne l'auto pour une petite épicerie.
- Rolande : « je reste dans l'auto. Tu es un grand garçon »
- Denys : « OK ça sera pas long »
Denys rendu aux portes du Métro appelle Rolande avec le cellulaire.
- Rolande: « allo oui. T'es déjà mal pris? »
- Denys : «Je pense que j'ai oublié de barrer la porte de l'auto»
- Rolande : «T'es pas barré de m'appeler pour ça ».
En conférence de presse le 24 janvier dernier, le ministre Lionel Carman annonce qu'il va ouvrir des centres de vaccination éphémères dans certains quartiers de Montréal et en région.
Une façon de tendre la main à ceux qui ne veulent pas tendre le bras.