Un souhait particulier
Dans le droit fil de mes messages spéciaux de reconnaissance aux membres de l'équipe du journal, c'est une joie pour moi de porter à votre attention la personne exceptionnelle qu'est Micheline Vigneault Compartino. D'abord disons que si « La Vie d'Ici » a quarante ans, Micheline fait partie de l'équipe depuis 20 ans. Discrète, souriante, attachante, Micheline nous est devenue totalement indispensable pour la saveur de nos rencontres et la bonne marche du journal. Son bon jugement, la pertinence de ses interventions, la sagesse et le calme de ses propos nous rassurent, nous gardent dans le réel, nous projettent dans le futur.
Notre amie assume plusieurs responsabilités au sein du groupe en plus de sa présence dynamique. Elle agit comme relationniste officielle auprès des gouvernements, de l'Amecq, de nos annonceurs et de nos collaborateurs. C'est elle qui fait le suivi des entrées et sorties d'argent et nous fait rapport régulièrement sur les prévisions de l'année.
Micheline s'occupe depuis son arrivée dans l'équipe de l'une des 2 corrections finales des textes du journal avant impression. Son expérience de prof. retraitée de l'enseignement est un atout considérable pour la précision syntaxique des phrases et l'orthographe des mots.
Pour elle le travail d'équipe n'est plus un objectif louable mais une nécessité de tous les instants. S'ajoute à nos pages également, sa fameuse chronique « Souhaits particuliers » qui met en valeur par une fine poésie, les moments forts de la vie des gens de Shipshaw. Cet aspect communautaire donne au journal une résonnance et une dimension qui touchent de nombreuses familles. Comme il s'agit la plupart du temps de naissance et de deuil, notre arrivée joyeuse dans le monde, mais aussi de notre grand départ, triste et angoissant, celui-là, le tact et la sensibilité de notre journaliste ne perdent jamais le fil du temps qui s'écoule doucement dans l'espace des choses et des êtres.
Depuis quelques années Micheline demeure à Chicoutimi. Cela ne l'a pourtant pas empêchée de rester avec nous. Elle a longtemps demeuré sur la route St-Léonard jusqu'au décès de son conjoint Daniel. Toutefois elle a Shipshaw et ses concitoyens dans les veines, dans l'action et le souvenir.
Merci de ton engagement sans faille et si précieux. Merci d'être avec nous, d'endurer nos exubérances et de nous aimer pareil. Tout Shipshaw t'en sait gré.
Comment va Bernard Asselin ?
Quand je l'ai appelé dernièrement pour m'enquérir de sa santé et de la marche de juin à Petit-Saguenay, Bernard m'a répondu de dans le bois, assis sur son quad : « Ça va pas vite. » Un gros bruit m'a signifié qu'il avait de la compagnie : « Ouais c'est mon cousin qui coupe du bois à la scie mécanique. Je le regarde manœuvrer, c'est tout ce que je peux faire. » Ces balades dans la nature lui font le plus grand bien. Il me disait que la marche pour la S.L.A. avait rapporté 16 750,00$ alors que l'objectif était de 15 000,00$.
Environ 200 personnes ont parcouru les 7 kilomètres. Belle solidarité sur une route de toute beauté menant au fjord.
Quant à Lise Bernier, l'instigatrice de cette levée de fonds, la maladie, sournoise et intraitable, a continué son travail de sape : elle est dorénavant en chaise roulante, elle doit se nourrir par gavage et a besoin d'une aide accompagnatrice tout le temps. «Sa vie (comme la nôtre d'ailleurs) s'efface très vite comme un mot tracé sur l'eau avec un bâton.»
(Bouddha)
- À 5 heure du matin, revenant de marcher, j'ai vu un arc-en-ciel.
« Si tôt le matin, ai-je la berlue ?»
Puis mes yeux se tournent vers le nom de la rue: RUE DU MIRAGE. Cou-don…
- Ce matin de juillet aux aurores, je me suis amusé avec la lune.
Elle voulait jouer à la marelle avec un pylône d'Hydro Québec.
On aura tout vu.
- Bizarre le langage
- Quand une tomate est trop molle on dit qu'elle fait dure.
- Quand un maraîcher fait récolte de ses légumes doit-on comprendre que c'est le fruit de son labeur ?