Le 27 décembre 2024
Volume 42, Numéro 10
La Vie d’Ici souligne cette année ses 40 ans
Saviez-vous Que...

La Vie d’Ici souligne cette année ses 40 ans

Le 400e de la  40e

L'aventure de la Vie d'Ici ayant débuté en novembre 1982, en recevant le no d'octobre 2022, vous mettiez la main sur le 400e numéro original de notre journal communautaire. Un exploit record de persévérance même au niveau provincial. 

Alain Denis

Contrairement à plusieurs partis politiques, la parité hommes/femmes dans notre équipe est à l'avantage de ces dames dans une proportion de 57.1% soit 4 femmes pour 3 hommes. La politesse veut que les dames aient préséance : « les dames d'abord », ce que j'ai fait tant bien que mal ces derniers mois. Le moment est maintenant venu de vous entretenir un tantinet du volet masculin. 

Celui de nous trois dont l'ancienneté dans la Vie d'Ici remonte à 2008, donc 14 ans de loyaux services, n'est nul autre que le très précieux trésorier, Alain Denis. En homme très discret, que l'humilité sincère rend très attachant. Il m'a bien averti qu'il ne voulait pas que je parle de lui. Comme j'ai l'habitude de ne pas écouter, je me fais donc une joie de vous dévoiler tous ses secrets. 

Sur le plan personnel Alain est le modèle typique du bon gars et bien qu'il soit natif du Bas-St-Laurent, il a des racines shipshoises très profondes (une de celles-ci s'appelle Denise Déry, sa conjointe). Alain possède une voiture mais c'est sa moto qui le fait le plus «tripper». Comme il est très accueillant, il a même tenté, il y a quelques années, de faire embarquer un chevreuil pressé sur sa moto alors qu'il roulait à 70 kms/h. Résultat : il s'est ramassé dans le clos avec Denise, les 4 fers en l'air et les 2 roues en accordéon. Heureusement plus de peur que de mal, mais des blessures assez sérieuses. 

Même éclopé, cela ne l'a pas empêché de venir à nos réunions et de tenir nos comptes à jour tout en se tenant les côtes. Sa trésorerie est toujours impeccable et on s'enrichit vraiment à son contact. Alain exécute également les tâches assez complexes de numérisation du journal pour le rendre disponible tous les mois sur le Web. Un travail minutieux qui demande connaissances, talents, savoir-faire et patience. Dans nos réunions, Alain aime nous agacer avec ses réparties drôles servies dans un humour «british», c'est-à-dire, subtile, espiègle et sans malice. Son côté pince-sans-rire nous laisse souvent pantois. S'en suit des grattages de tête collectifs et des échanges de regards interrogatifs. 

Alain est un homme d'équipe fier, fiable, et d'une grande générosité, d'abord pour nous supporter (dans les 2 sens du mot) et aussi pour se prêter si spontanément aux multiples tâches connexes qu'exigent nos parutions mensuelles.

Merci Alain pour ton infatigable bénévolat et ton sens du devoir. Ton engagement envers les gens de Shipshaw t'honore et nous est devenu indispensable. 

« Le plus beau cadeau que tu puisses faire à quelqu'un c'est ton temps, parce que tu lui donnes une partie de ta vie qui ne reviendra jamais. » (Paulo Coelho) 

Le vieux pont de Kénogami

Une inadvertance s'étant faufilée dans le processus de transfert numérique le mois dernier, l'historique du vieux pont de Kénogami qui devait paraître en octobre l'est un mois plus tard. Désolé. 

Historique :

En 1922, donc il y a 100 ans, ce pont à «tablier supérieur» fut bâti sur la rivière Saguenay pour relier Shipshaw et Kénogami. Une dalle humide (arboriduc ou glissoire hydraulique) de descente du bois vers l'écorceur de la compagnie Price Brothers s'accrochait à ses flancs. 

En 1926, la compagnie de chemin de fer Roberval-Saguenay construit le pont ferroviaire qui comporte aussi une voie carrossable. Il fut remplacé par un pont neuf semi-haubané à 2 routes carrossables 1970-1972. 

Le vieux pont existe encore et on se demande toujours quand il va s'effondrer ou être démantelé. 

À qui appartient-il? 

Un bon conseil : ne vous risquez pas à le franchir; ce serait jouer avec les poignées de votre tombe.  

DENIAISERIES

Un criquet craquant

Un représentant de cet insecte sauteur avait trouvé refuge dans le garage d'une dame au grand cœur qui, depuis environ 3 semaines, lui fournissait herbe et quelques grains. Comme elle organisait une épluchette de blé d'Inde à son école, elle m'avait demandé de lui apporter brûleurs, cuves et bonbonnes de propane. Elle m'ouvrit donc toute grande sa porte de garage pour y déposer le tout. Sur le seuil blanc du garage m'apparut soudain un criquet noir à l'endroit même où j'allais mettre le pied. J'entendis alors Lisa crier : « Non….oon papa!! Malheureusement ne pouvant retenir ma foulée le criquet craqua. On le retrouva collé à ma semelle, plus grand que nature mais beaucoup plus mince. Il venait de passer de vie à trépas ou si vous voulez de criquet à « craquet ».

N.B. 1 :           Les criquets peuvent être comestibles,mais je ne suis pas rendu jusque-là.

N.B. 2             Mes excuses furent vaines. 

Hernie Claveau

Comme j'aime beaucoup fréquenter les hôpitaux, j'ai réussi, après 4 ans d'efforts, à devenir l'heureux propriétaire d'une hernie abdominale très proéminente. C'est du costaud comme on dit. Dernièrement je jasais avec mon gendre Yvan Morel de l'interminable attente devant mener à l'opération. 

Ce dernier avec son petit air espiègle me lance tout bonnement : «Vous devriez la garder votre hernie, M. Claveau, ça vous donne une longueur d'avance.» Je lui réponds : «Je suis pas sûr qu'on vient pas de reculer là.» 

Erratum:

J'avoue, j'ai fini par me mêler dans la description des personnes de la famille de Ray James le mois dernier. En effet à la page 10 j'ai malencontreusement vieilli l'arrière-grand-père Ray de 10 ans. On aurait dû lire 69 ans au lieu de 79 ans. Merci au lecteur qui m'a fait remarquer ma bévue. Je ne vous dirai pas son nom, Jean-Eudes Déry aime autant pas. 

En guise de punition, l'auteur devra rester 1 mois sans écrire de niaiseries.