Le 26 décembre 2024
Volume 42, Numéro 10
Cher Faïda
FADOQ

Cher Faïda

À chaque fois que nous nous rencontrions, tu avais ta façon à toi de démontrer que nous étions importants pour toi par tes petites farces de pince-sans-rire qui rendaient ces moments uniques; tu savais que tu avais réussi ton coup.  Ces instants vont nous manquer à la Fadoq. Les dernières fois que tu nous as fait l'hon-neur de ta présence, on sentait que tu faisais un effort pour venir nous rencontrer, c'était toujours un plaisir de te voir. 

Malgré que la maladie se fût installée depuis plusieurs années, tes amies avaient une très grande importance à tes yeux et j'étais heureuse d'en faire partie. Je me permets également de nommer Pierrette Lavoie, celle-ci a toujours été très près de toi dans des moments plus difficiles.

La Fadoq de Shipshaw offre ses sincères sympathies à sa conjointe Jacqueline qui l'a accompagné avec persévérance et tout son amour. Merci de l'avoir soutenu durant ses moments de souffrance. À vous chers enfants et petits-enfants, votre père et grand-père sera toujours là au plus profond de votre cœur. 

Tu nous manques déjà mon ami. 

« La mort n'est rien

Je suis simplement passé dans la pièce à côté.

Je suis moi. Tu es toi.

Ce que nous étions l'un pour l'autre,

nous le sommes toujours.

Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.

Parle-moi comme tu l'as toujours fait.

N'emploie pas de ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou triste.

Continue à rire de ce qui nous

faisait vivre ensemble.

Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.

Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l'a toujours été.

Sans emphase d'aucune sorte et

sans trace d'ombre.

La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié.

Elle reste ce qu'elle a toujours été.

Le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée,

Simplement parce que je suis hors de ta vue ?

Je t'attends. Je ne suis pas loin.

Juste de l'autre côté du chemin.

(Charles Péguy)