L'assemblée générale de l'Afeas aura lieu le lundi 13 mai 2024 à 13h au local du centre Multiservice.
Nous allons souligner la fête des Mères le 12 mai 2024.
Durant cette journée particulière, mes pensées vont vers ma mère, Rachelle; il me semble n'avoir reçu que de la douceur de sa part. Elle était fragile dans son corps, mais si forte dans son âme. Ayant vécu une enfance perturbée par la perte de sa mère à 5 ans, elle a dû faire face à plusieurs obstacles : le remariage de son père, apprendre à connaître d'autres enfants, les apprivoiser lentement et surtout se faire accepter par une belle-mère qui avait déjà plusieurs enfants. Maman les a tous aimés avec tout l'amour qu'elle avait appris de sa mère. Quand j'étais petite, elle m'a parlé de la dernière fois qu'elle l'a vue; elle était très souffrante et sa grand-mère avait décidé que la petite Rachelle ne la verrait plus dans cet état ; elle avait un cancer de la peau. Maman ne l'a pas compris de cette façon. Elle aurait eu 105 ans le 10 avril 2024.
Perdre sa mère ou un enfant en bas âge c'est cruel comme une lame de fond qui déferle sur toute la vie.
Je vais vous laisser lire le texte de Cindy Poirier à la page 7 quand elle parle de son ange en cadeau, sa petite Jamie.
On pense souvent à notre vieillesse qu'on associe à la peur de vieillir, la peur de mourir, mais est-ce qu'on réfléchit sur le fait que nous sommes chanceux d'être encore là ?
Dans plusieurs sources, entre autres l'institut de la statistique au Québec et certains historiens, il est mentionné que l'espérance de vie au 16e siècle se situait autour de 30 ans; un petit comique rajoute: «pas le temps de s'inquiéter pour les rides à cette époque.
En 2022, l'espérance de vie est estimée à 84,1 ans chez les femmes et 80,5 ans chez les hommes. Le Recensement de 2011 a dénombré plus de 5 825 personnes âgées de 100 ans et plus, comparativement à 2001: 3795. Le nombre de personnes de 60 ans et plus augmente au sein de la population mondiale.
Jean-Marie Vivier le dit si bien dans sa chanson : «Vieillir, c'est garder sa jeunesse comme un beau souvenir ». (youtube.com)
Pauline Gravel, une maman et grand-maman, partage avec nous, ce mois-ci, une petite réflexion: en tant que grands-mères, nous avons un devoir d'enseigner la foi et la prière à nos petits-enfants, car l'éducation chrétienne passe par les femmes. Les mamans d'aujourd'hui sont beaucoup occupées avec leur travail, les devoirs des enfants et la routine du soir, etc. Donc nous, grands-mères, devons prendre le relais si on veut aider nos petits amours à trouver du réconfort dans leurs futures épreuves. Spirituellement à mes yeux, ce serait un solide coup de main. À ces moments-là, on a besoin de se réfugier dans la prière pour créer une soupape et un espoir en des jours meilleurs.
Dans ces moments on a besoin de se raccrocher à quelque chose pour nous donner de l'espoir et se réfugier dans la prière est un bon moyen, pas seulement réciter des prières, mais se confier à Jésus, Marie ou à nos chers disparus; c'est important qu'ils sachent où trouver du réconfort.
À ce moment on veut qu'ils se rappellent : « ha ! oui ! grand-maman disait ça ».
Qu'en pensez-vous ?