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Notez bien : il y aura une rencontre lundi, 4 novembre à 13 h au local de l'Aféas.
Je trouvais important de partager avec vous ce beau texte de Doris Milot (Femmes d'Ici été 2024).
Les deuils !
La mort existe depuis que le monde est monde. Pourtant, la notion de mort n'a été introduite par Sigmund Freud qu'en 1917.
Suite à l'article d'octobre
Quelle est la durée d'un deuil ?
Déterminer la durée d'un deuil est un élément rassurant et sécurisant. Cela permet de savoir que ce que l'on vit est tout à fait normal. Sa durée est très variable, selon l'objet de la perte, son contexte et l'état psychologique de la personne endeuillée. Selon les références internationales, bien qu'il n'y ait pas de norme ni de temporalité, chacun fait son deuil à son rythme et à sa façon. Toutefois, lesdites références mettent à l'avant une période de douze (12) mois pour faire un deuil, dit réussi Les deuils! Par Doris Milot La mort existe depuis que le monde est monde. Pourtant, la notion de mort n'a été introduite par Sigmund Freud qu'en 1917.
Comment surmonter un deuil? Voici quelques clefs pour y faire face :
Plusieurs clés existent pour traverser le processus du deuil et y faire face de manière plus apaisée avec moins de douleur et de souffrance.
S'autoriser à demander de l'aide et du soutien : auprès d'un.e professionnel.le de la santé, médecin, psychologue, etc. Ou trouver des personnes ressources qui, sans jugement, feront preuve d'écoute et de bienveillance. Ne pas cacher ses émotions: accueillir ses émotions négatives et prendre en compte son besoin de repli. Pleurer, ne pas avoir envie de sortir pendant un temps, peut être sain et contribuer à passer à l'étape d'après; mettre en place des rituels de deuil: s'autoriser à penser et à célébrer l'anniversaire de décès, par exemple ; faire des activités: activités plaisantes et reposantes, sans se culpabiliser de prendre du bon temps; adhérer à des associations: en participant à des groupes spécialisés et adaptés au type de deuil vécu.
Tout comme les adultes, les enfants aussi vivent la perte d'un être cher.
De 0 à 2 ans :
L'enfant n'a peut-être pas conscience de la notion de mort, cependant, il ressent profondément ce que ressentent les autres, comme le désarroi ou la tristesse.
On l'aidera en le maintenant dans un milieu familier, en conservant la routine du coucher, des repas, etc.
De 3 à 5 ans :
L'enfant comprend plus ou moins ce qu'est la mort. Pour lui, c'est une séparation, un abandon. On l'aidera en lui expliquant ce qui se passe, dans des mots simples, pour qu'il comprenne. Malgré son jeune âge, l'enfant a besoin de savoir la vérité.
On le rassurera et on préservera la routine du coucher, des repas etc.
De 6 à 8 ans :
L'enfant de cet âge commence à avoir une meilleure notion du temps, mais croit que la personne reviendra peut-être. Pour lui, la mort n'arrive qu'aux personnes vieilles ou très malades.
On l'aidera en partageant avec lui des souvenirs, en lui suggérant une symbolique de séparation, en maintenant les routines du coucher, etc. Et on avisera l'école de la situation.
De 9 à 12 ans :
À cette étape, l'enfant sait que tout le monde va mourir un jour, mais il peut se sentir responsable de la mort. Il peut aussi adapter un rôle inadéquat et vouloir soulager ou consoler ses parents.
On l'aidera en l'encourageant à parler avec une personne de confiance, en le rassurant et le réconfortant. On l'informera des rites funéraires et, autant que possible, on maintiendra la routine, les limites et les repères. On informera également l'école de la situation.
Adolescent.e.s : À cet âge un enfant peut se sentir invulnérable. La mort n'arrive qu'aux autres. Il sent un besoin d'autonomie, un besoin de se distancer de ses parents. Ses réactions peuvent dérouter les adultes.
On l'aidera en respectant sa façon de faire son deuil, toutefois, on lui offrira notre écoute. Les ados veulent savoir que les adultes sont disponibles, mais n'aiment pas être surprotégé.e.s. On évitera de ridiculiser ses émotions et ses sentiments: «tu n'es plus un bébé». On maintiendra les interdits, les heures d'entrées et de sorties et on informera l'école de la situation.
Le deuil d'un animal
Le décès de son compagnon à quatre pattes peut, lui aussi, causer un vide immense. Tout comme avec nos proches, on s'autorisera à lui dire un aurevoir, à pleurer et à partager notre chagrin avec d'autres. Et tout comme pour nos proches, on s'autorisera des rites funéraires.
Attention toutefois à l'envie d'enterrer votre animal dans le jardin. Informez-vous sur les lois municipales très strictes à cet effet.
Les animaux vivent aussi le deuil
Eh oui ! Grâce à la thanatologie, on sait maintenant que les animaux vivent aussi le deuil. Selon les thanatologues, face à la mort, la réaction serait intense chez les primates, de même que chez les insectes sociaux, les éléphants, les cétacés, les oiseaux et les rongeurs. Confrontés à la perte d'un proche, le comportement des animaux révèle une complexité et une intensité que l'on croyait propres à l'homme.
Les oiseaux également entament un processus de deuil; les corvidés, par exemple, se rassemblent autour de leurs congénères morts. Les pies posent des branches et des brins d'herbe sur la pie défunte. Et bien d'autres exemples et peut-être pourrons-nous aborder ce sujet dans un prochain article!